dimanche 24 février 2008

La lionne

2 semaines. Voilà déjà deux semaines que je suis en convalescence, en comptant mon hospitalisation. 

Et ce n'est pas encore fini...

13 semaines et 1 jour de grossesse et je suis toujours assise (ou couchée, c'est selon) ici, dans le confort de mon foyer, observant les passants dans ma rue ou encore à «zapper» en rond à la télé. J'ai aussi de la lecture en quantité et une panoplie de DVD à visionner ou à re-visionner. Mais lorsqu'il fait un super soleil à l'extérieur et que la température y est plus que clémente, je préférerais aller marcher, rue Mont-Royal ou St-Denis, me mêler à la foule et faire prendre de l'air à Sardine par le fait même. M'arrêter dans un café, sirotant un jus ou un verre de lait, sourire aux gens et aux enfants, bref reprendre une vie plus active. Après tout, être enceinte n'a jamais été une maladie, bien au contraire.  

Je suis bien chez moi, à me reposer, mais il y a quand même des limites. Je commence à me sentir prisonnière, comme une lionne en cage qui ne demande qu'on la sorte de là. Moi qui suit habituée à un mode de vie plus actif, je ne demande pas de sortir en boîte et aller danser, simplement aller marcher un peu. Mais je dois attendre encore et encore... 

De plus, j'aimerais que le téléphone sonne plus souvent....  Mais rien. Lorsque j'étais à l'hosto, je me rappelle que certains m'ont promis de se montrer la «binette» à la maison. Un peu de visite ne peut me faire aucun mal, bien au contraire. Ça me ferait du bien! Mais attention, je ne veux pas voir n'importe qui et je tiens à choisir qui j'ai envie de voir. Mais ce n'est pas parce que je ne suis plus dans cet hôpital que tout va pour le mieux et que je ne peux pas recevoir d'appel. Mon numéro de téléphone figure toujours dans vos répertoires, à ce que je sache, donc un petit effort n'a jamais fait de mal à personne et puis, croyez-moi, ça fait toujours plaisir! 

Sur ce, je le réitère et au risque de me répéter, ne vous gênez pas pour ne serait-ce que me téléphoner, aussi souvent que vous voulez, je me ferai un immense plaisir d'avoir de vos nouvelles.

La lionne
Pascale

P.S. Si, par le plus pur des hasards, vous avez perdu mon numéro, faites-le moi savoir et je vous le redonnerai avec plaisir. 

Aucun commentaire: