mardi 29 avril 2008

À la mémoire de mon fils... Tristan

À la mémoire de mon fils... Tristan

À toi qui es né, mais qui n’as pas survécu. À toi qui a sans doute probablement souffert lorsque tu étais en moi, et ce, même si cette partie de toi n’était sûrement pas développé encore. À toi qui ne connaîtra jamais les joies de la vie. C’est vrai qu’elle n’est pas toujours rose, mais elle nous réserve très souvent des surprises agréables, comme le jour où j’ai appris que tu grandissais déjà en moi et que tu y pataugeais joyeusement. Ce fût un tel bonheur pour moi et sache que je t’aime aimé immédiatement. Je t’ai toujours aimé et t’aimerai toujours, toi mon petit trésor, comme je t’ai toujours appelé.

Le jour où j’ai su que tout avait basculé et que je ne verrai jamais ton petit minois et ne pourrai jamais te bercer tous les jours en te donnant le sein, j’en étais brisée. Comme si on m’avait arraché le coeur. Après quelques jours de réflexion mais de déchirements, je me faisais de plus en plus à l’idée malgré tout. Non pas que j’ai voulu à tout prix me débarrasser de toi, mais il valait mieux ainsi pour ton propre bien. Vivre est un privilège! Sur ce, je tiens à te demander pardon pour n’avoir pu t’accorder ce privilège, mais sache que je l’ai fais surtout pour toi. Tes souffrances maintenant sont choses du passé et aujourd’hui, tu te fais déjà bercer par ta grand-maman adorée derrière la lune...

Repose en paix et sois heureux là où tu es, mon trésor, mon fils... Tu vivras sans aucun doute à travers ton futur frère ou ta future soeur...

lundi 28 avril 2008

Tristan Charpentier, 2007-26 avril 2008

Dimanche, 17 h 30. Un soleil couchant écarlate perce à travers les nuages. Nous sommes encore en route vers l’hosto. Les saignements, encore, plus de petites crampes qui commencent à ressembler à des contractions...

Urgence gynéco, doc, la routine habituelle, quoi... Après un bref examen, la suite des choses allait de soi. On tire la prise lundi matin.

Présentement, c’est le calme avant la tempête. J’ai confiance que tout va bien aller, mais je me retrouve devant un méchant bloc d’inconnu. Avec ma psychose de l’accouchement, ça n’aide rien. Apparemment, je vais me faire désensibiliser de la manière dure...

Mes états d’âme? Dans toute cette tourmente, je persiste et signe, on a fait le bon choix. Sardine n’aurait pas été viable selon les médecins, et la seule peur que j’avais en posant ce geste était le char et la barge de commentaires moralisateurs sur l’avortement. Au contraire, les appuis fusent de partout.

Ce qui a grandement facilité la décision par contre, surtout de mon côté, c’est notre qualité de vie. Depuis bientôt trois mois, Pakou est confinée au lit et au canapé, et pour ma part je vis la vie d’un père monoparental avec deux enfants à charge, sans même en tirer les bénéfices, à savoir notamment de recevoir l’affection d’un petit truc trogne en retour. (en fait, c’est à moitié vrai : Pakou me rappelle très souvent à quel point elle est reconnaissante pour tout ce que je fais!) De comparer cet accouchement à la Libération de la France par les Alliés lors de la Seconde Guerre Mondiale est dans ma tête un euphémisme léger. Habituellement, une grossesse est supposée être une période heureuse, mais avec les corvées et l’inquiétude en toile de fond, disons que je le cherche, mon fun. Je me demande même à quel point c’est encore ma vie. Je me suis contenté, durant les trois derniers mois, d’exister, d’être là pour Pakou et Sardine. J’ai hâte de me réapproprier ma vie, je crois.

Enfin, je vais aller dormir, je crois. Ça va être dur, demain...

[...]

Lundi, 14 h 15. Depuis ce matin, on a commencé le travail. Pakou prend du misomachin pour aider à dilater le col, et du pitossin (si ça s’écrit comme ça) pour provoquer les contractions. Et on dirait que ça commence à faire effet...

Le but ici semble cette fois d’éviter le plus possible toute forme de douleur. On lui a prescrit des tylenol, et une dose appréciable de morphine attend sur l’arbre à soluté. Présentement, la force des contractions commence à augmenter un peu, la fréquence aussi. Pour le moment, les petites inquiétudes sont les seules choses qui aident à passer le temps...

[...]

Lundi, 15 h 50. Anne-Marie, l’infirmière du quart de jour, vient de partir. La nouvelle infirmière se pointe, Pakou a une autre envie pressante et le teint livide. La morphine et la douleur, probablement. Elle revient dubitative, une bonne masse est passée. Les doutes de l’infirmière se confirment : le bébé est dans la toilette...

Tout un choc, mais la douleur diminue de façon drastique. Pakou a même repris des couleurs. Alors qu’ils l’inspectent (tout est beau), je reviens sur ma décision : je veux voir le bébé.
On m’amène dans une salle où le fœtus gît, mort, couvert d’ecchimoses parce que compressé dans l’utérus, enmitouflé dans une serviette. Il est né avec un double bec de lièvre. Je dit «il», parce qu’en fin de compte, on aura su le sexe. Tristan, qu’il se sera appelé. Pour toute la tristesse et les épreuves qu’il m’aura amené. S’il avait été une fille, elle se serait appelée Yseut. Pour suivre le pattern.

Je me suis excusé auprès de Tristan. J’aurais tant voulu le sauver, mais bon... J’ai pris le fœtus de 285 grammes dans mes bras, et je l’ai bercé, seule marque d’affection que j’aurai pu faire à mon fils, en lui chantant une berceuse. Même si, en définitive, il a déjà dû rejoindre sa grand-mère, Derrière-la-Lune.

Sardine aura eu sa vie, Sardine aura fait son temps. Trop peu... Enfin, peut-être pas. Techniquement, il aura fait le voyage à Las Vegas avec nous. Il aura été le seul témoin du mariage de ses parents. Il aura été avec son père lors de ses 30 ans. Il aura «vu» Gatineau et le Henri Band en concert. Ça fait beaucoup de choses pour un enfant de cet âge!

Et je suis fier de Pakou, aussi. Elle a fait ça de manière exemplaire, surtout avec le niveau de préparation qu’elle avait. Elle va remettre ça sur mon dos, encore, mais je n’aurai été là que pour le support moral; c’était son travail à elle, pas le mien!

Adieu Tristan. Désolé pour tout.

Et si je vous disais que même au milieu d'une foule
Chacun, par sa solitude, a le coeur qui s'écroule
Que même inondé par les regards de ceux qui nous aiment
On ne récolte pas toujours les rêves que l'on sème

Déjà quand la vie vient pour habiter
Ces corps aussi petits qu'inanimés
Elle est là telle une déesse gardienne
Attroupant les solitudes par centaines...

Cette mère marie, mère chimère de patrie
Celle qui viendra nous arracher la vie
Celle qui, comme l'enfant, nous tend la main
Pour mieux tordre le cou du destin

Et on pleure, oui on pleure la destinée de l'homme
Sachant combien, même géants, tout petits nous sommes

La main de l'autre emmêlée dans la nôtre
Le bleu du ciel plus bleu que celui des autres
On sait que même le plus fidèle des apôtres
Finira par mourir un jour ou l'autre

Et même amitié pour toujours trouver
Et même après une ou plusieurs portées
Elle est là qui accourt pour nous rappeler
Que si les hommes s'unissent
C'est pour mieux se séparer

Cette mère marie, mère chimère de patrie
Celle qui viendra nous arracher la vie
Celle qui, comme l'enfant, nous tend la main
Pour mieux tordre le cou du destin

Et on pleure, oui on pleure la destinée de l'homme
Sachant combien, même géants, tout petits nous sommes

Car, tel seul un homme, nous avançons
Vers la même lumière, vers la même frontière
Toujours elle viendra nous arracher la vie
Comme si chaque bonheur devait être puni

Et on pleure, oui on pleure la destinée de l'homme
Sachant combien, même géants, tout petits nous sommes

— Pierre Lapointe, Tel un seul homme

mardi 22 avril 2008

Chronique d'une mort annoncée...

C'était aujourd'hui, cette fameuse journée fatidique où le destin de Sardine devait se jouer. Malheureusement, il n'a pas passé le test. Le liquide n'est toujours pas revenu dans la dernière semaine, et même qu'il est pratiquement totalement absent. 

Après avoir passé la journée dans ma chambre d'hôpital à me ronger les sangs (heureusement, j'avais Patrick près de moi. MERCI PATRICK!! JE NE TE SERAI JAMAIS ASSEZ RECONNAISSANTE!), nous avons finalement pu rencontrer la gynéco qui me traite, y compris la résidente (très humaine et chaleureuse d'ailleurs) qui était de garde. On nous a expliqué les causes et les conséquences probables du manque de liquide pour en venir à la conclusion que Sardine présente maintenant un retard de croissance accumulé de trois semaines déjà et ses petits poumons étant en formation, ils ne pourront probablement jamais se développer normalement dû à toutes ses complications. De plus, le décollement placentaire survenu il y a deux mois n'a sûrement pas dû aider dans tout ça. En effet, un placenta disfonctionnel (ou à moitié fonctionnel) est sans doute à la source de tout ça. 

Présentement, nous avons pris la décision de donner une dernière chance au liquide de peut-être se reformer, mais vu justement le placenta qui ne remplit pas pleinement son mandat et l'état de santé de Sardine, il ne nous reste plus beaucoup d'espoir.

Ce soir, je suis de retour à la maison, pour une semaine au moins, histoire de me préparer moralement pour ce qui s'en vient. Je n'y serai probablement pas arrivé si j'étais restée une semaine de plus à l'hosto. J'avais besoin de me retrouver dans mes affaires, dans mon confort et penser un peu à moi avant d'en faire mon deuil. Hé oui, nous en serions rendus là. Dire adieu à notre ti-pou une fois pour toutes, plutôt que de le mettre au monde et qu'il souffre toute sa vie de problèmes de santé graves... C'est une dure épreuve qui m'attriste grandement, Patrick aussi, mais plus ça va, et plus nous nous faisons à l'idée qu'il vaut mieux ainsi. Sans doute que la prochaine grossesse ira mieux... 

Alors maintenant, je pense qu'il ne nous resterait plus qu'à attendre jusqu'à mardi prochain avant de fort probablement dire... «À la prochain fois... » (du moins si les eaux ne se reforment pas)

lundi 21 avril 2008

Les états d’âme du père, chapitre cinq

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• D’entrée de jeu, je dois vous dire que Pakou a écrit quelque chose, mais que je ne peux pas le publier ici, le fil usb de mon ipod (sur lequel j’avais transféré le dit message) est resté à l’hosto. Le con. Ça ira à plus tard, faut crère...

• Vous aimez la photo du haut? Je l’ai prise du belvédère Camilien-Houde hier soir. Apparament, la jeunesse arabe s’y donne rendez-vous le dimanche soir, je ne savais pas. J’apprivoise peu à peu cette «liberté», on dirait. Voyez, ce soir. Après l’hosto, je suis allé me faire aller le klaxon avec les autres fans du Canadien, sur Saint-Laurent. Et un coup parti, je me suis arrêté chez Schwartz’s m’engloutir un presque souper (il y avait des légumes : deux cornichons). Ça m’a donné l’impression de respirer avec la ville, de ressentir son beat. Ça fait changements des quatre décors qui composent le téléroman de ma vie : la maison, le char, le bureau et l’hosto. Et puis bon, ça m’a permis de voir la lune. J’en ai profité pour parler à ma mère, elle vit juste de l’autre côté. Je lui ai demandé un restant de grossesse normale. Pour une fois que je demande quelque chose à quelqu’un...

• Demain, c’est le jour fatidique. J’ai l’impression que la rondelle roule pour nous : ils ont eu un peu de difficulté à entendre le cœur en fin de semaine, Sardine bougeait trop. Bien entendu, c’est signe que le liquide se refait...

Mais encore, si ça foirait?

Je ne veux pas me jinxer, bien entendu, mais dans mon espèce de drop d’espoir de la semaine dernière, j’avais prévu un peu les deux scénarios. Je me suis même surpris à penser : «s’il fallait vraiment tout arrêter ici, tout serait donc plus simple pour nous, et je pourrais souffler un peu...» Je sais, ça sonne horrible, surtout après coup. N’empêche, si ça tournait mal, j’aurai directement le droit de vie ou de mort sur un être humain...

Évidemment, les questions et les idées se bousculent pas mal dans ta tête à ce moment-là. Ça ramène un paquet de questions sur la table, dont celle de l’avortement. En France, ils semblent avoir un concept d’interruption médicale de grossesse plus arrêtée qu’ici, mais encore, je découvre tellement de trucs que j’ignorais sur la grossesse (fibrome, décollement placentaire, rupture du sac amniotique...), j’imagine que l’avortement thérapeutique doit moins frapper l’imaginaire que ce que je m’attendais... Il faut dire que la semaine dernière, ça regardait plutôt mal : retard de croissance, bébé tassé dans un coin, et tout. Si toute cette merde entravait vraiment son développement de façon grave, est-ce que ça vaudrait même la peine de mettre un enfant au monde sachant qu’il ne pourrait se contenter que d’exister? En sachant pertinemment que sa qualité de vie serait nulle, et celle de ses parents aussi? Je suis contre l’avortement comme moyen de contraception, bien sûr, mais dans ce cas-ci, la ligne est très large, et très floue. À partir d’où trace-t-on la limite entre un être humain viable et un être humain confiné à une demie-vie? À quel point cela devient-il de l’égoïsme ou une sorte de justice pragmatique? Est-ce moralement acceptable de ne pas vouloir passer le reste de sa vie à s’occuper d’un être humain condamné dès la naissance à n’exister, parce que son corps ne pourra jamais suivre?

Enfin, comme d’habitude, je m’inquiète pour rien, j’imagine. Je le répète, tous les signes sont encourageants. Et avec juste un tout petit peu de chance, on pourra voir le sexe. Alors, il va m’en falloir pas mal pour que ça finisse demain!

• Finalement, un énorme merci à tous ceux qui nous encouragent là-dedans. Ça nous fait vraiment chaud au cœur. Je ne le dirai jamais assez, et Pakou non plus. 

vendredi 18 avril 2008

Papa en vrac, deux!



Quelques trucs, comme ça :

• Pour la situation de la maman, tout est au beau fixe. D’après moi, on ne saura pas avant mardi prochain ce qui adviendra de Sardine. Mais j’ai espoir, de plus en plus. Julie m’a donné une médaille avec «Espoir» marqué dessus. Alors on va s’en sortir. Merci pour tout Julie! (mise à jour de dernière minute : Pakou a passé une autre écho hier soir parce qu’ils ne parvenaient pas à entendre le cœur. C’est que Sardine bougeait un peu plus, finalement. Le retour des eaux?)

• Un énorme merci à tous pour le support, ça fait vraiment chaud au cœur! Ça me jette même un peu à terre de recevoir des encouragements de gens que je connais un peu moins, encouragements qui sonnent comme s’ils provenaient de mes meilleurs amis. Ça me touche, vraiment.

• Un ami que je n’avais pas vu depuis longtemps (Fesse-bouc étant ce qu’il est!) est papa depuis quelques jours. Nick, Félicitations à ta blonde et toi pour Mielle, c’est full-trogne comme nom en plus.

• Ça faisait une éternité et demi que je voulais me farcir du Pizza Hut. Comme ces salopards ne livrent pas jusque chez moi, la chose n’adonnait que très rarement. Hier, par contre, je me suis arrêté au PH sur le chemin de l’hôpital. Au retour, j’ai dialogué avec ma québécoise sans champignons (j’aime mes pizzas comme mes femmes!), comme dans un film de Tarantino. Quand je l’ai bouffée à la maison, il y avait la Neuvième de Beethoven qui jouait en fond, je vous jure.

• J’ai envie de me partir un band. Un truc hommage à Boris Vian, entre autres. Avec Maya au chant et Joe, un collègue de Pakou, à la guitare. Et moi, dans tout ça, derrière mon drum. Qu’est-ce que vous préférez comme nom, «les Vernon-Sullivan» ou «les Arrache-cœur»?

• J’ai un nouveau bloguefolio. Enfin, j’en suis à la mise en train. Le Patchwork, que ça s’appelle. Ultimement, je mettrai mon portefolio en ligne, soit directement sur le blogue, soit sur un site connexe. Sinon, j’y jaserai d’art et de design, un peu de musique, des trucs du genre...

• Finalement, ça sera Canadiens en 6, on dirait. Go Habs Go. Pour Sardine et Kostityn, je vais aller faire une petite visite au frère André (pas Kostityn, l’autre), je pense. Aussi peu religieux que je puisse être...

mardi 15 avril 2008

La vie est une grosse biatche sale...

Nouvelle écho aujourd’hui. En principe, on devait savoir le sexe.

«Attends menute chose, y’est où, le liquide?»

La Pascalie à feu et à sang, pour ainsi dire. Une perte sévère de liquide amniotique (et encore, c’est un euphémisme!), Sardine comprimé par le fibrome, le placenta et tout... Par chance, la gynéco qui traite Pakou était de garde aujourd’hui à l’hosto. Elle-même semblait flabbergastée par les derniers développements. Selon les dossiers et le radiologiste, les hématomes semblaient en voie de se résorber, mais sans le liquide amniotique, Sardine ne peut pas bouger, et le manque d’espace entrave son développement pulmonaire. Avec un retard de croissance accumulé d’environ deux semaines, ça ne dit rien qui vaile...

Inutile de dire qu’ils ont gardé Pakou sous observation pour une semaine. Après, ça va dépendre si le niveau de liquide a augmenté. Si oui, on peut presque espérer un semblant de grossesse «normale», mais les chances sont faibles. Sinon... (et pour le moment, j’ai peur que ça penche plus vers le non...)

Cette fois, j’ai un énorme service à vous demander. Déjà que le moral de Pakou était à terre de ne pas pouvoir sortir de la maison, l’emprisonnement à l’hosto va être pire encore. Ça serait possible d’aller lui rendre visite un peu? Je crois qu’entendre nos encouragements ne sera pas assez; elle aura besoin de notre présence... Faites-moi signe, je vous donerai les coordonnées de sa chambre. 

— PatCh, qui ne l’a pas facile depuis quelques mois...

mercredi 9 avril 2008

Question de Pool!

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Pour ma part, je dis Canadiens en 5.

Mais je ne me prononcerai pas sur le pool à droite de l’écran. Pour l’instant, si je me fie à vous, ça serait un garçon. Une autre source, après avoir visionné les photos de dimanche dernier, votent pour une fille. Mais selon les trips de bouffe de maman, on aurait droit à un p’tit gars. Mais ma sœurette dit que ça va être une p’tite fille (pour la matcher avec le p’tit gars qu’elle aura un jour). Guy Lafleur, pour sa part, dit la même chose que moi : Canadiens en 5. Go Habs Go!

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Prochaine écographie, mardi prochain. Je ne ressors pas de là avant d’avoir vu ce que Sardine a entre les jambes.

dimanche 6 avril 2008

Par un dimanche matin ensoleillé...

Joyeux printemps à tous!

Ce matin, pas de coup de gueule, pas de mise à jour sur les saignements (pas mal au beau fixe / sur la pente descendante, en fait...). En fait, pour la première fois depuis un bout, le ciel est bleu mur-à-mur et la température est suffisamment haute pour faire fondre la neige de façon substancielle. Pour ajouter au plaisir, je me suis fait prêter un véhicule neuf pour la fin de semaine, j’ai pu aller en permission à la cabane à sucre avec les parents du futur brat pack, et j’ai réussi à organiser mes finances pour désennuyer maman avec un cinoche maison sans compromettre mon budget bébé (bon, il y a un peu du fait aussi que 1080p et PS3 font encore meilleur ménage que je pensais, aussi...). Mais je m’écarte du sujet.

Ma maison comporte des petites fenêtres, et le matin, un peu de lumière perce par la fenêtre de la chambre. Je filais photo, et ma charmante petite (!) épouse voulait elle aussi exhiber sa Pascalie. L’éclairage était so-so, mais quand même. Imaginez quand c’est nuageux...


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